Pour nos proches.

Juste pour rappeler que ce salon a aussi pour vocation d'être un outil pour, au besoin, aider à sensibiliser, (in)former et organiser nos proches ou du moins répondre à certaines de leurs interrogations.
(D'où les portes ouvertes pour la plupart d'entre nous que j'enfonce souvent.)

N'hésitez donc pas à utiliser ce salon (au moins sa partie publique) ainsi qu'à adapter vos participations à ces fins !

Arminius je suis en accord avec tes propos.

J'ai déjà ouvert les yeux d'une mère de famille avec l'aide d'une personne du monde agricole sur la réalité de l'agriculture dite "moderne". Elle est revenu vers moi, par le billet de ma femme, pour que je lui donne plus d'information.
Rêvez pas j'en ferai pas une survivaliste je pense. Mais elle aimerai être plus autonome.

et tien au passage le forum est sur google

Code:

D'autres, n'y voyant que les néons d'un « sex shop », n'oseront entrer, sauf en cachette et en craignant qu'on les voit de peur du qu'en-dira-t-on.

Ces personne sont de plus en plus nombreuse à mon gout. Il y a une peur du paraître dans notre civilisation. C'est un verrou qui est tenace mais on a du lâche par ci par là.

Lorsque ça partira en cacahuète, nous tous ici seront probablement confrontés au même problème d'effet boule de neige des personnes à prendre avec nous : "Je ne pars pas sans ma femme qui ne part pas sans sœur qui ne part part pas sans son mari qui ne part pas sans son meilleur ami, etc."

Alors oui, il y a un tri faire mais restera forcément plusieurs personnes qui devront coopérer !
La suite est avant tout une question de faisabilité.

Y aller la fleur au fusil en se disant "On verra bien le moment v'nu !" revient à jouer à la roulette russe.
Idéalement (mais ne rêvons pas) tout ce petit monde devrait s'organiser avant ; d'où ce topic.
Grosse précision : à défaut d'un grand projet, tous devrait au moins prendre conscience de la réalité de cette "éventualité" afin d'une part de pouvoir s'y préparer psychologiquement et se préparer psychologiquement, socialement et matériellement. Autrement dit tout ce petit monde devrait au moins voir ce qu'il peut déjà faire "qui ne mange pas de pain" pour préparer au mieux cette situation et au moins pouvoir suivre en gênant le moins possible.

Encore à défaut, même en prévoyant un tas de trucs pour nos proches, il me parait essentiel d'aborder la question avec eux, ne serait-ce qu'à mis-mots et quitte à les manipuler (faux prétextes ; "Avoir son propre jardin, c'est quand-même plus sain."), afin de limiter au maximum la panique et la pagaille le moment venu.

j ai commencer le travail sur mon frère
il viens déjà au club de tir avec moi a acheter son arme d épaule (un fap en plus ^^) mais il me demande aussi pour la sécurité de la maison , les réserves de bouffes , l eau etc etc (pour l eau moins de soucis de ce coter la on a une sources qui passe sur le terrain)

enfin bref ca commence a prendre tournure mais lentement je vais le diriger vers l auto suffisance d eau et si j ai de la chance l énergie solaire

Bon ben notre semaine de "vacances" a bien éclairci la situation et drastiquement fait fondre la boule de neige d'Annia : sept personnes de moins à trimballer.

C'est une bonne nouvelle car j'aurai mieux fait d'écrire "boulets de neige".  
Le plus important, c'est qu'Annia le vive bien et l'accepte pleinement. En même temps, ce n'a pas été trop dur vu leur politique chronique et acharnée de l'autruche.

Reste deux pistes à creuser côtés "amis".

C'est quand-même dingue ...
"Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait" dit l'adage. Quand je vois les moyens (temps, argent et autres) que les autruches gaspillent à tour de bras et comme Nous galérons, nous qui sommes prévoyants et structurés ...  


Ceci dit, dans des projets comme les notre, "mieux vaut être seul que mal accompagné" devient plus vrai que jamais. Mais ne baissons pas les bras même si faute d'union, nos forces restent embryonnaires.

Il y a trois sortes de gens :
— les debout qui veulent le rester ;
— les assis qu'ils faut inciter à se lever ;
— enfin, les assis qui se lèvent pour se coucher.

Nous en connaissons tous et nous-mêmes pouvons passer par ces trois états.

Oui mais les choix ou sélections à faire ne sont pas aussi simple que ça ; surtout si on pense en terme de durée et de continuité !

De prime abord, les gens diront que dans un groupe, il faut un toubib, un guerrier, un ceci, un cela ...
Tout ça c'est bien beau mais uniquement d'un point de vue purement à la fois fonctionnel et théorique.
Sans même parler de l'entente au sein du groupe, avant d'avoir telle ou telle qualité une personne doit d'abord véritablement exister. Et si d'un âne on ne ferra jamais un cheval de course, d'un cheval de trait non plus.
Le tempérament est primordial car il détermine notamment deux choses : la faculté à regarder les choses en face et l'audace , la faculté d'aller au charbon.

Comme je l'ai dit, Annia et moi classons les accompagnant en deux catégories : les choisi et les "obligatoires" (raison émotionnelles). Or, même si pour les "obligatoires" la question de leur présence est entendue, dans une optique de faisabilité et de pérennité c'est le tempérament qui détermine avant tout le potentiel de chaque personne et donc du groupe.
Et pour cela, j'utilise un filtre extrêmement simple et fiable découlant de mon principe "Les faits jugent l'Homme" : "Celui qui veut faire cherche des moyens, celui qui ne veut rien faire cherche des excuses".

Du coup, un projet me parait forcément voué à l'échec s'il repose sur des ânes ou des chevaux -quels qu'ils soient- qui préfèrent l'écurie aux prairies.

On prépare tout (admettons ...), le matos, les réserves, l'organisation, etc. Quelle viabilité cela aura-t-il si on le confie à des mains faibles, lâches et/ou (surtout) inexpérimentées face à la vie, sans tempérament (des suiveurs sans véritable audace ni volonté propre) ?

Pour qu'un train avance, il faut au moins une locomotive. Et plus il y de distance, d'obstacles et de poids à trainer, plus il faut de force de motrice.
Aussi que les accompagnants aient été choisi ou soient imposés, c'est ce bilan là qu'il faut faire car sinon cela revient à donner plus ou moins d'élan à des wagons préalablement mis sur les bons rails en espérant qu'ils arriveront à destination.
Pour affronter la vie -je veux dire réellement, sans tous les artifices et substituts du monde moderne- il faut des adultes et non des gamins inconscients et capricieux.
Je sais par exemple que bien qu'étant relativement débrouillards (manuellement) lorsqu'ils sont confrontés à un besoin présent, déjà exprimé, l'une des deux familles qui a rejeté notre proposition aurait de toute façon été incapable de gérer quoi que ce soit et encore moins de s'assumer sans quelque pour leur tenir la main et leur dire de respirer.

Cela revient à se mentir ou se voiler la face ! Une personne tombée dans le piège du formalisme, qui a en définitive choisi de déléguer sa vie est inapte à la prendre en main, surtout du jour au lendemain et à plus forte raison encore dans un contexte redéfini où les seuls repères faussés et arbitraires qu'ils connaissent ne seront même plus des illusions valables (du genre "Donne moi ta montre, je te donnerai l'heure").

Mais tout problème peut avoir sa solution. Celui qui veut faire cherche des moyens ...
Et cela commence par la dureté, par opposition à la faiblesse, c'est à dire une lucidité assumée et donc avec des actes en conséquence.

BOULET OU PAS ?