Les satires de Juvénal t'ont marqué Arm. Plutôt que d'implorer les dieux mieux vaut avoir un corps sain et un esprit sain.
Parfois c'est l'un qui flanche, pour d'autres, ce sera l'inverse.
Qu'est-ce qu'il vaut mieux ? ma foi, je n'en sais rien, on s'adapte à ce qu'il nous reste.
Il y a 21 déjà que j'ai créé cette maxime qui m'est personnelle : Accepte ce qui est, adapte ce que tu peux.
De ce que la vie m'a appris, l'égalité entre les hommes n'est qu'une utopie malsaine qui engendre les névroses.
Que ce soit en santé ou en mental, dès la naissance, l'inégalité est là, effective et cruelle pour le démuni.
Il faut le savoir, le comprendre et l'intégrer dans nos données. Cela devrait-être inscrit sur le fronton de nos bâtiments publiques et fort de cette constatation, on se doit, comme un devoir sacré, d’œuvrer pour inverser cette fatalité.
Maintenant, la fatalité ne doit pas nous faire baisser les bras. Il nous est toujours loisible d'influer sur elle, par le soin que nous apportons à notre santé physique et mentale.
C'est la paresse qui créé les faiblesses.
Si tu as du diabète, tu ne manges pas une tablette de chocolat, si tu te prends une raclée, tu attends d'être guéri et tu retournes au combat avec un manche de pioche ou que sais-je qui compense ta faiblesse et tu te bats jusqu'à ce que l'adversaire ne bouge plus.
Rien ni personne ne doit te dicter le chemin que tu dois prendre.
c'est ça que nous devons enseigner, entre autres matières, qui ont une égale importance, à nos enfants.
Forsan et haec olim meminisse juvabit, c'est tiré d'un extrait de l'Eneïde de Virgile.